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Le Ballet Incessant

Crowdfunding sur Ulule…

Coucou ! Hello ! Jour J pour le lancement de mon nouveau projet d'édition ! Le Ballet Incessant Un livre d'artistes avec mes amies Élisa Cossonnet et Maud Dardenne est en cours de réalisation ! Mais j'ai besoin de vous, et de vous, et de vous au maximum ! Pour le rendre possible ! Suivez la page @le.ballet.incessant pour en savoir plus ! 🙏✨😘

Hello ! Coucou ! Jour J for the launch of my new project edition! An artists book with my dear friends Élisa Cossonnet and Maud Dardenne Is on the making! But I need you, and you, and you at max! To make it possible! Follow the Page @le.ballet.incessant ( on Instagram) to know more about it! 🙏✨😘

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“ Le corps est le temple de l’esprit “

Résidence de création au Temple d’Arpaillargues du 01/10/2023 au 15/10/2023.

 

Projet :

·       Occuper un espace de travail pour développer la réflexion, et la production d’œuvres artistiques en lien avec les notions d’espace éloigné et de proximité.

Questionnement :

·       Ma perception invisible des sensations organiques corporelles va se construire dans un espace géographique familier à deux pas de chez moi. Cette immersion dans ce lieu empreint de spiritualité est l’évocation du rapport entre la prise de conscience que mon corps est ce qu’il y a de plus précieux et qu’il renferme un divin en moi. Pour reprendre ce que j’ai toujours affirmé « l’art est une manifestation du divin qui demeure en chacun de nous » je vais, durant deux semaines, expérimenter, créer et exposer au terme de cette occupation des lieux. Mes recherches qui tourneront autour de cette affirmation tout en « perpétuant la mutabilité », l’autre affirmation de mes travaux artistiques, se développeront par le dessin, la peinture la photographie et la vidéo.

Proposition :

·       Durant cette résidence d’artiste je propose également un stage de deux jours – samedi 07/10 et dimanche 08/10 – afin de partager ma pratique (riche d’une vingtaine d’année – enseignante en arts-plastiques dans le secondaire durant 11 ans) sous le thème de « L’expression du geste et du signe ». À l’issu de ce stage la fresque collective des participants sera exposée dans le Temple.

 

  • Inscriptions enfants à partir de 4 ans – 6 ans (4 heures sur 2 jours/80€.)

  • Inscriptions enfants de 7 ans – 14 ans (6 heures sur 2 jours/120€.)

  • Inscriptions adultes dès 15 ans (8 heures sur 2 jours/160€.)

  • Matériel fourni à l’exception de son tablier.

 

Exposition et vernissage :

·       Exposition de mes œuvres et de celles des participants du vendredi 13/10 au dimanche 15/10.

·       Vernissage vendredi 13/10 dès 19h.

 

Informations artiste :

·       Site internet: www.marijah-baccam.com

·       Instagram art: @marijahbaccam

·       Instagram photo: @marijahbaccam.bnw

·       Facebook: www.facebook.com/marijah.bc

·       Facebook pro: www.facebook.com/marijahrt

·       Saatchi Art: www.saatchiart.com/mbc

 

·       Adresse: 1 rue du Temple – 30700 Arpaillargues

 

·       Email: marijah@marijah-baccam.com

 

·       Télephone: 06 09 63 83 31

 

Le Temple d’Arpaillagues - Rue du Temple 30700 Arpaillargues

Photo : Marijah Bac Cam


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Balades dans la vieille ville d'Harar

À peine descendus du van qui nous a mené de l’aéroport de Dire Dawa à plus de cinquante kilomètres nous voici à Harar, forteresse musulmane enclavée dans l’est de la très chrétienne Ethiopie. Nous avons été accueillis par un jeune homme qui nous a directement amené chez notre hôte Rewda et sa magnifique maison harari avec sa cour intérieure et son salon au décor rempli de paniers traditionnels et de plateaux fleuris en métal venant du japon. Nous sommes, Joël et moi conquis par les lieux et souhaitons rapidement sortir nous promener.

La vieille ville c’est comme un décor de cinéma avec arrêt dans le temps et ce tant de ruelles, de pavés, de portes, de murs aux couleurs chatoyantes… Ces enfants qui nous interpellent, curieux et rieurs en criant “Farange! Farange!” [Faringe]. Est-ce ce même mot venant de Francs et arrivé en Thaïlande et au Laos via l’Iran et l’Inde qui découle du fameux “Farang”, cette expression utilisée pour désigner les occidentaux dans certaines cultures asiatiques ?

Très vite Joël veut se faire couper les cheveux dans une petite baraque en bois. C’est son rituel adopté depuis ses nombreux voyages en Afrique et en Asie aussi. En attendant je mitraille les alentours et cette souriante jeune fille au foulard orange recouvrant sa tête et son cou vient me parler. On se prend en photo ensemble. On me fait remarquer plus tard qu’on se ressemble un peu…

Puis on la retrouve dans une ruelle entourée de femmes et d’enfants, très vite Joël s’assoie auprès d’elles et se met à dessiner. C’est un passeport pour la conversation. La température est idéale, contrairement à l’étouffante chaleur de Djibouti, où nous avions déjà passé une douzaine de jours.

Là-bas j’ai surtout photographié et filmé les paysages. Ici je sens enfin que je peux facilement capturer les visages des habitants. Ils sont moins réfractaires à la caméra et certains demandent même à poser sous nos objectifs.  

Je retrouve un peu cette ambiance de Saint Joseph sur l’île de la Dominique, entre la Guadeloupe et la Martinique, où il faisait bon se promener sans crainte.

Chaque détour en vaut la chandelle. Les harmonies colorées audacieuses des façades sont repeintes chaque année après le Ramadan. C’est un concours de voisinage à embellir le plus possible leurs habitations.

Ici Musulmans et Chrétiens orthodoxes se partagent cette ville d’amour et de paix en l’affichant sous les lampadaires “City of love”, “City of Peace”. Cette cohabitation dure depuis 1887, quand elle est définitivement écrasée par Ménélik II, oncle au deuxième degré d’Hailé Sélassié Ier, le dernier empereur d’Ethiopie.

Les enfants jouent paisiblement entre les maisons au sol rocailleux, mais la nuit qui tombe vite n’est pas propice aux balades à la belle étoile. L’orage gronde, voilà la pluie qui rafraichi nos corps habitués à la dure chaleur du pays voisin. Les Hyènes franchissent les portes de la ville à la recherche de viande avariées. Cette première nuit, notre sommeil est perturbé par les aboiements incessants des chiens qui tentent de chasser les charognards. S’enchainent fortement et spécialement au petit matin le dimanche les chants muezzins et orthodoxes.

Nous repoussons notre visite guidée par une balade à deux sous le ciel gris.


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Retrouvez ci-dessous mon petit film de nos deux premiers jours à Harar.

Walks in Harar's old town

No sooner had we stepped out of the van that took us from Dire Dawa airport, more than fifty kilometers away, than we arrived in Harar, a Muslim stronghold landlocked in the east of very Christian Ethiopia. We were greeted by a young man who took us straight to our host Rewda's magnificent Harari house, with its inner courtyard and living room decorated with traditional baskets and metal flower trays from Japan. Joël and I were won over by the place and soon wanted to get out for a stroll.

The old town is like a movie set, with a stop in time and so many alleys, cobblestones, doors, walls in shimmering colors... These children call out to us, curious and laughing, shouting "Farange! Farange!" [Faringe]. Is this the same word that came to Thailand and Laos from the Franks, via Iran and India, from the famous "Farang", the expression used to designate Westerners in certain Asian cultures?

Joël soon wants to have his hair cut in a small wooden shack. It's a ritual he's adopted since his many trips to Africa and Asia. While I'm waiting, I take pictures of the surrounding area, and this smiling young girl with the orange scarf covering her head and neck comes over to talk to me. We take a photo together. I'm told later that we look a bit alike...

Then we find her in an alley surrounded by women and children, and very quickly Joël sits down beside them and starts drawing. It's a passport to conversation. The temperature is ideal, unlike the stifling heat of Djibouti, where we had already spent a dozen days.

There I mainly photographed and filmed landscapes. Here, at last, I feel I can easily capture the faces of the locals. They're less camera-shy and some even ask to pose under our lenses.

I've rediscovered the atmosphere of Saint Joseph on the island of Dominica, between Guadeloupe and Martinique, where it was good to wander around without fear.

Every detour is worthwhile. The boldly colored harmonies of the facades are repainted every year after Ramadan. It's a competition between neighbors to make their homes as beautiful as possible.

Here, Muslims and Orthodox Christians share this city of love and peace, displaying "City of love" and "City of Peace" under the lampposts. This cohabitation has lasted since 1887, when it was definitively crushed by Menelik II, second-degree uncle of Haile Selassie I, the last emperor of Ethiopia.

The children are playing peacefully between the rocky houses, but the night is falling fast and is not conducive to walks under the stars. The thunder rumbles and the rain refreshes our bodies, accustomed to the harsh heat of the neighboring country. Hyenas come through the town gates in search of spoiled meat. That first night, our sleep is disturbed by the incessant barking of dogs trying to chase away the scavengers. Muezzin and Orthodox chants follow in quick succession, especially in the early hours of Sunday morning.

We postpone our guided tour with a stroll for two under gray skies.

















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Un sacré chaos

La nouvelle est tombée comme le couperet en force sur nos têtes bien pensantes. La révolte gronde et fait pressentir d’autres matins amers aux nuits agitées. La colère monte et le désordre règne, il se répand dans nos villes et peut-être bientôt nos campagnes. Le chaos se diffuse sur nos ondes et nos écrans mais aussi sur nos trottoirs et dans nos rues. Comme l’encre noire sur mon support, sa noirceur se diffuse lentement éclaboussée par des jets d’eau pour diluer la foule.

En Cosmogonie (théorie expliquant la formation de l'Univers, de certains objets célestes) le Chaos est le premier dieu élément primordial et un concept extrait de la mythologie grecque : il s'agit de l'espace préexistant à toutes choses, et notamment à la lumière.

Et de mon vivant j’apprends que le ciel aligne ses planètes presque à l’identique qu’en cette année 1789. Son dernier passage en signe du Verseau a eu lieu entre 1777 et 1797, une période qui, dans notre pays, contient La Révolution française de 1789.

En numérologie si nous additionnons un à un les chiffres de cette époque Révolutionnaire et le réduisons à un chiffre qu’obtenons-nous ? 1+7+8+9=25 / 2+5=7

Comparons notre année 2023 et qu’observons-nous ? 2+0+2+3=7

Jouons avec les chiffres du 49.3 : 4+9+3=16 / 1+6=7

La symbolique du chiffre 7 : « Sept jours de la semaine, sept notes de la gamme, 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Le chiffre 7 revêt un sens sacré. 3 (ciel) et 4 (terre) sont des chiffres spirituels. Leur association donne naissance au 7, qui dispense la vie et le mouvement. Il symbolise la totalité de l’univers. Le 7 est un chiffre victorieux. Il se rattache à la note Si, à la lettre G, au Chariot dans le Tarot. S'il apparaît sous forme de série (777), on dit que c'est un numéro d'ange. ».

Je retiendrai surtout que les vibrations de notre année actuelle sont en corrélation avec celle fatidique d’il y a 234 ans et qui a valu à la royauté une sacrée coupe dans son élan.

Comment un tel chaos en devenir peut-il tendre vers la sagesse et l’introspection spirituelle de cette tendance numérologique ?

Le désordre en question avant la formation du monde, n’a-t-il pas fini par trouver par la destruction et la ruine de la matière une lueur, une flamme sacrée ? Un moment de répit et de calme avant le recommencement.

J’analyse et je compare souvent ces tâches d’encre noire que je diffuse comme base de mon travail pictural au chaos originel. « Que signifie ce chaos de plein et de vide, réhaussé de points, de courbes, de trames dorées et d’écritures gestuelles ? ».

Pour en savoir plus : Lire ma démarche artistique et rejoignez les contacts privés.

One hell of a mess

The news fell like a cleaver on our right-thinking heads. The revolt rumbles on, foreshadowing more bitter mornings and restless nights. Anger is rising and disorder reigns, spreading across our cities and perhaps soon our countryside. Chaos is spreading over our airwaves and screens, but also on our sidewalks and streets. Like black ink on my support, its blackness slowly spreads, splashed by water jets to dilute the crowd.

In Cosmogony (the theory explaining the formation of the Universe and certain celestial objects), Chaos is the first primordial element god and a concept taken from Greek mythology: it's the space that pre-exists all things, including light.

And in my lifetime, I've learned that the sky aligns its planets almost exactly as it did in 1789. Its last transit in the sign of Aquarius took place between 1777 and 1797, a period which, in our country, contains the French Revolution of 1789.

In numerology, if we add one by one the numbers of this Revolutionary era and reduce it to one number, what do we get? 1+7+8+9=25 / 2+5=7

Compare our year 2023 and what do we observe? 2+0+2+3=7

Let's play with the 49.3 numbers: 4+9+3=16 / 1+6=7

The symbolism of the number 7: "Seven days of the week, seven notes of the scale, 7 colors of the rainbow. The number 7 has a sacred meaning. 3 (heaven) and 4 (earth) are spiritual numbers. Their combination gives rise to 7, which dispenses life and movement. It symbolizes the totality of the universe. 7 is a victorious number. It is linked to the note B, to the letter G, to the Chariot in the Tarot. If it appears as a series (777), we say it's an angel number".

What I'll remember most is that the vibrations of our current year correlate with the fateful one 234 years ago, which gave royalty quite a cut in its stride.

How can such chaos in the making tend towards the wisdom and spiritual introspection of this numerological trend?

Didn't the disorder in question before the formation of the world eventually find, through the destruction and ruin of matter, a glimmer, a sacred flame? A moment of respite and calm before starting all over again.

I often analyze and compare these black ink stains that I diffuse as the basis of my pictorial work to the original chaos. "What is the meaning of this chaos of fullness and emptiness, enhanced by dots, curves, golden lines and gestural writing?

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Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

Il y a des jours « à quoi bon », où l’on se lève avec ce sentiment de conquérant et l’on entreprend sa routine de vie, avec la ferme intention de réaliser ce que l’on a en tête.

Ces matins ou ces moments qui semblent débuter avec une énergie féconde, un vent en poupe qui nous fait croire que l’on ne risque rien, car on se retrouve en terrain conquis et puis au moment de passer à l’action, quelque chose intervient, mais pas dans notre sens.

 

Vous voyez ce que je veux dire ? Je parle de ce décalage entre sa propre imagination et l’acte de création. Ce moment où l’on souhaite réaliser quelque chose mais, ce qui en sort n’est pas du tout en en adéquation avec notre envie.

Dans ce cas on peut, tout un chacun, réagir de multiples façons.

On peut être déçu et avoir le sentiment que ce n’est pas le bon jour. Rester sur un constat négatif en ruminant « à quoi bon… ». À quoi bon continuer de faire quotidiennement ceci, les résultats sont minimes, voire inexistants.

Ou bien, on peut se surprendre et finir par accepter et apprécier le résultat. C’est une attitude positive certes, mais qui ouvre la voie à un constant renouvellement de ses habitudes, donc à une certaine instabilité.

Il y a également la possibilité de requestionner ses propres attentes afin d’ouvrir la porte à l’inconnu et d’accueillir l’évènement nouveau comme une épreuve sur laquelle on doit méditer pour reprendre les rênes de sa pratique maîtrisée. C’est ce que l’on pourrait appeler « être combatif ». Cela sous-entend une lutte entre intention et volonté, telle la quête de l’archer qui tire sa flèche. L’intention est de viser le but pour réussir dans un état de grâce. La fois d’après c’est la volonté qui guide le corps pour recommencer ce geste parfait. Pourtant, la satisfaction n’est plus présente, jusqu’aux prochains essais, qui malgré le lâcher prise, se montrent encore plus ratés.

 

Combien de fois l’artiste que je suis a trouvé satisfaction dans le geste parfait ? Celui conduit par l’intuition.

Je dirais que c’est l’alchimie qui relie l’équilibre entre intention, volonté, lâcher prise, concentration et le sort du destin qui fait en sorte que le coup de pinceau ou la ligne que je conçois « justes » apparaissent.

Le temps consacré à la pratique y est sûrement aussi pour beaucoup.

Mais c’est surtout le détachement au jugement extérieur dû à une certaine maturité qui permet cette satisfaction personnelle.

 

Finalement le sentiment « à quoi bon » est vite balayé lorsque nous plaçons l’idée de rendement matériel en-dessous de la quête spirituelle. Tout ce que l’on répète chaque jour pour nourrir l’esprit et l’âme à bien plus de valeur que la simple motivation matérielle liée à l’égo.

L’essentiel vient de la prise de conscience de baisser la pression en se disant que l’on fait des choses avant tout pour soit et de notre mieux tout en plaçant sa confiance, sa reconnaissance et son humilité en laissant faire la vie, pour se sentir toujours vivant.

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When it doesn't want to, it doesn't want to.

There are "what's the point" days, when you wake up feeling like a conqueror and set about your life routine, with the firm intention of achieving what you have in mind.

Those mornings or moments that seem to start with a fertile energy, a wind in our sails that makes us believe we're not risking anything, because we find ourselves on conquered ground, and then just as we're about to take action, something intervenes, but not in our direction.

You know what I mean? I'm talking about the gap between your own imagination and the act of creation. That moment when you want to achieve something, but what comes out is not at all in line with your desire.

When this happens, everyone can react in different ways.

We can be disappointed and feel that it's not the right day. We may remain in a negative frame of mind, ruminating on "what's the point...". What's the point of continuing to do this on a daily basis, the results are minimal, if not non-existent.

Or you can surprise yourself and end up accepting and appreciating the result. This is certainly a positive attitude, but it opens the way to constant renewal of habits, and therefore to a certain instability.

There's also the possibility of re-examining one's own expectations in order to open the door to the unknown and welcome the new event as a test on which to meditate in order to regain the reins of one's mastered practice. This is what we might call "being combative". It implies a struggle between intention and will, like the archer's quest to shoot his arrow. The intention is to aim for the goal and succeed in a state of grace. The next time, it's the will that guides the body to repeat the perfect gesture. Yet satisfaction is no longer present, until the next attempts, which despite letting go, turn out to be even more unsuccessful.

How many times has the artist in me found satisfaction in the perfect gesture? The one driven by intuition.

I'd say it's the alchemy that links the balance between intention, will, letting go, concentration and the fate of destiny that ensures that the brushstroke or line I conceive as "right" appears.

The time devoted to the practice is certainly also a factor.

But it's above all the detachment from external judgment that comes with a certain maturity that makes this personal satisfaction possible.

Finally, the feeling of "what's the point" is quickly swept away when we place the idea of material return beneath the spiritual quest. All that we repeat every day to nourish spirit and soul is far more valuable than mere ego-driven material motivation.

The most important thing is to take the pressure off yourself, telling yourself that you're doing things first and foremost for yourself and to the best of your ability, while placing your trust, gratitude and humility in letting life take its course, so that you always feel alive.

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L’appel de la Nature

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous retrouver à faire une action dont vous ne compreniez pas le sens et que plus tard l’explication s’est révélée comme un…

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous retrouver à faire une action dont vous ne compreniez pas le sens et que plus tard l’explication s’est révélée comme un hasard sorti du brouillard ?

Je vous rassure ça m’arrive aussi et pas plus tard que ces derniers jours d’ailleurs. Ces attirances, choix et déterminations nous régissent chaque jour. Nos actes quotidiens nous poussent à prendre des décisions qui demandent à trancher. Cela demande parfois un temps de réflexion et parfois l’action est si rapide que le geste dépasse la raison. Tout cela semble normal.

Vous vous dîtes surement que c’est le fruit du hasard qu’un choix irraisonné ou une réflexion prolongée s’attarde sur ceci et non cela. Mais si au lieu de hasard il s’agissait plutôt d’instinct ?

L’instinct vous fait agir avant même que vous ayez le temps de réfléchir. C’est cette « tendance innée à des actes déterminés, exécutés parfaitement sans expérience ». Et pourtant l’instinct engendre une réaction nous permettant de survivre. Il n’est pas toujours question de survie que de choisir d’écouter cette chanson au lieu d’une autre, sauf peut-être s’il existe un enjeu.

L’autre solution serait peut-être l’intuition ? propre à notre espèce ? On l’associe à cette petite voix intérieure qui nous guide vers les meilleures décisions à prendre.

Dans mon cas, lorsque j’ai dû choisir un morceau pour accompagner une vidéo dans laquelle je me filme en train de réaliser deux œuvres à la fois, sans travail préparatoire, plusieurs choix se sont présentés à moi. Comment fallait-il que je me décide ? Soit que les thèmes musicaux étaient au préalable sélectionné par l’application utilisée, soit que mes critères personnels m’ont dirigé directement, soit que les deux combinés m’ont mis en lumière cette chanson, dont le titre seulement me parlait.

Ce fut le cas. Deux jours après je découvre le clip de cette chanson, et je me rends compte que d’une autre manière ces images figuratives exprimaient le thème de mes peintures abstraites. Le clip montre deux femmes qui se perdent dans un paysage naturel et mystérieux, la lumière scintille entre les branches, une brume blanchâtre épaisse entre les arbres, l’une est en souffrance car elle donne naissance à son enfant, l’autre lui ressemble comme une sœur, elles sont liées par le même destin.

Ce qu’il y a d’incroyable c’est que mes deux peintures « Par Monts et Merveilles 1 et 2 » sont réalisées en même temps et la deuxième est un peu la fausse jumelle de la première car sa base est la trace laissée par la première par effet de tampon. Bien qu’abstraites elles semblent faire penser à des paysages naturels, des touches dorées aux allures de cardiogramme et des trames organiques blanches réhaussent le fond sombre et chaotique de la première réalisation. La seconde est plus aérée.

C’est la naissance ou l’acte de création qui est au cœur de ma vidéo, car on réalise ma progression. Les deux œuvres sont complémentaires et opposées, comme ces deux protagonistes dans le clip vidéo.

Cette chanson “The Light Of My Hands” de Yodelice illustre par ses paroles en anglais presque parfaitement mes œuvres et le clip que je découvre après coup confirme-t-il le hasard, l’instinct ou l’intuition qui m’a traversé à ce moment, à votre avis ?

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The call of nature

Have you ever found yourself doing something you didn't understand, only for it to turn out later to be something out of the blue?

I assure you, it happens to me too, and as recently as the last few days. These attractions, choices and determinations govern us every day. Our daily actions push us to make decisions that require us to make a decision. Sometimes this requires time to reflect, and sometimes the action is so swift that it goes beyond reason. All this seems normal.

You're probably thinking that it's a matter of chance that an irrational choice or prolonged reflection should lead to this and not that. But what if, instead of chance, it was instinct?

Instinct makes you act before you even have time to think. It's that "innate tendency to perform certain acts perfectly without experience". And yet instinct generates a reaction that enables us to survive. It's not always a matter of survival to choose this song over another, unless perhaps there's something at stake.

The other solution might be intuition? specific to our species? We associate it with that little inner voice that guides us towards the best decisions to make.

In my case, when I had to choose a piece to accompany a video in which I film myself creating two works at once, without any preparatory work, several choices presented themselves to me. How did I decide? Either the musical themes were pre-selected by the application used, or my personal criteria directed me directly, or the two combined brought to light this song, whose title alone spoke to me. And so it was. Two days later, I discovered the song's video clip, and realized that in another way, these figurative images were expressing the theme of my abstract paintings. The clip shows two women lost in a mysterious natural landscape, the light flickering between the branches, a thick whitish mist between the trees, one in pain as she gives birth to her child, the other resembling her like a sister, they are linked by the same destiny.

What's incredible is that my two paintings "Par Monts et Merveilles 1 et 2" were created at the same time, and the second is a bit of a false twin of the first, since its base is the trace left by the first as a result of the stamping effect. Although abstract, they are reminiscent of natural landscapes, with cardiogram-like golden touches and white organic wefts enhancing the dark, chaotic background of the first work. The second is more airy.

It's the birth or act of creation that's at the heart of my video, as we realize my progression. The two works are complementary and opposed, like the two protagonists in the video clip.

Yodelice's song "The Light Of My Hands", with its English lyrics, illustrates my work almost perfectly, and the video clip I discovered afterwards, does it confirm the chance, instinct or intuition that ran through me at that moment, in your opinion?

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